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La Voix du Nord, mai 2005
Ce photographe originaire de Valenciennes et exilé depuis de nombreuses années à Osaka, au Japon, invite à s'interroger sur l'humain.
Dans le salle Pasolini qui semble immense, une quinzaine de portraits, des regards francs et nets. Un regain d'humanité qui contraste avec l'architecture bétonnée et géométrique d'Osaka.
Patrick Rimond n'avait jamais exposé dans la cité qui l'a vue naître. C'est donc avec bonheur qu'il propose ce travail sur l'humain et les différences entre les cultures.
À peine entré dans l'espace Pasolini aux murs blancs, ce qui frappe ce sont ces regards jetés sur les visiteurs. Des regards qui suscitent le questionnement sur l'autre. Patrick Rimond présente des personnages anonymes, sans culture. Ces photographies atteignent l'intimité des hommes, les démystifient." C'est l'espace qui me sépare d'eux et qui paradoxalement me relie à eux, que je veux mettre en évidence", explique l'artiste.